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La Pointe de la Golette

 

Catégorie de randonnée : DIFFICILE.

Cotation alpinisme : F, facile.

Niveau de risque : PASSAGES DANGEREUX + risques inhérents à l'alpinisme.

Temps pour monter : plus ou moins 5 h.

Dénivellation : environ 1005 ou 1040 m.

Altitude au sommet : 3256 m ou 3291 m.

 

Se garer sur l'un des parkings du barrage du Saut (accessible par la route qui longe le Lac du Chevril, un peu avant Val d'Isère). Attention, ces parkings sont utilisés en fin d'été par les randonneurs qui envisagent de gravir l'Aiguille de la Grande Sassière, plus haute randonnée de France hors alpinisme (3747 m d'altitude). Même la nuit, les parkings sont aux trois quarts pleins, fin août. En journée, il n'est plus possible de s'y garer, à moins de stationner le long de la route, beaucoup plus bas. Il faut donc arriver très tôt ou passer la nuit sur place (dans le véhicule ou sous tente).

Nous entrons dans la réserve de la Grande Sassière, avec des règles précises comme dans toute réserve, notamment l'interdition de bivouaquer, à part au niveau du parking et près du barrage du Lac de la Sassière (zone de bivouac) :

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Après le parking, suivre la route 4x4. Des panneaux indiquent la direction du Glacier de Rhêmes-Golette :

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Au pied du glacier, il n'y a plus de balisage. Remonter le glacier puis partir vers la droite, à condition d'avoir des connaissances en alpinisme pour progresser sur glacier en évitant les éventuelles crevasses. En août 2021, les crevasses sont étroites, mais certaines sont sans doute recouvertes de neige. Il faut être vigilant.

La dernière partie avant le sommet, franco-italien, consiste en un parcours de crète dangereux sur roches instables, peu commode avec les crampons aux pieds. On quitte le glacier pour aborder cette partie rocheuse là où cela semble le plus praticable et le moins dangereux en fonction de l'état du glacier. Plusieurs passages sont possibles.

La descente est identique à la montée jusqu'au barrage du Lac de la Sassière. Il y a alors deux possibilités pour rejoindre le parking :

* Redescendre par la route 4x4 sur la rive droite du Ruisseau de la Sassière, déjà empruntée à l'aller (points jaunes sur la carte ci-dessous).

* Passer de l'autre côté du barrage et suivre le sentier balcon sur la rive gauche (points bleus) :

Carte pointe golette avec points

    

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Photos du 21 août 2021

 

Après un départ de nuit à la frontale, nous assistons au lever du jour sur le Dôme de la Sache, derrière nous. C'est la montagne qui surplombe le Lac du Chevril, juste à côté du Mont Pourri, non visible sur la photo :

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Astragale de Lienz, prise au flash. Fleur rare et protégée, uniquement présente en Vanoise et dans la réserve de la Grande Sassière :

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L'un des six bouquetins rencontrés en montant vers le glacier :

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Vue arrière depuis le névé qui borde le pied du glacier, quelques minutes avant l'arrivée du soleil :

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La Grande Motte à gauche et la Grande Casse au centre :

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Sur le névé, au pied du Glacier de Rhêmes-Golette :

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Entre le névé et le glacier :

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Ce n'est pas rassurant de passer sur ce "pont", mais il est possible de longer le pied du glacier par la gauche pour l'éviter, ce qui offre en outre la possibilité de prendre ces photos :

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La Tsanteleina :

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Vues arrière après quelques mètres sur le glacier :

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A notre droite en montant, la Tsanteleina :

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A notre gauche, crevasses au pied de la Pointe de la Traversière :

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Elles ne mesurent que vingt à trente centimètres de large et peuvent être contournées ou enjambées :

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Derrière nous :

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Un peu plus haut à notre droite, la Pointe de la Golette :

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A gauche, la Pointe de la Golette et, à droite, la Tsanteleina :

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Au Col de Rhêmes-Golette, à la frontière italienne, vue sur la Pointe de la Traversière :

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En Italie, les Punta Bassac dans la moitié gauche de la photo et le Truc Blanc au centre :

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A gauche, l'Aiguille de la Grande Sassière et, au centre, la Pointe de la Traversière :

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Pour atteindre le sommet, il faut quitter le glacier en bas de cette crête rocheuse ou plus haut si l'on veut reduire le parcours d'arête pénible et dangereux. Il faut pour cela continuer sur le glacier, de plus en plus pentu. Chacun fait son choix en tenant compte de l'état de la neige, plus ou moins fondue, pour une approche la moins périlleuse possible :

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Nous avons abordé les rochers en bas et les avons quittés plus haut, en redescendant. Certains alpinistes restent sur le glacier jusque sous le sommet (à droite, sur la photo) :

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Le haut du Glacier de Rhêmes-Golette :

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De l'autre côté de la crête rocheuse, côté italien, le Glacier de Soches en haut à droite (Ghiacciaio di Soches, en italien) et celui de Tsanteleina en bas à gauche, environ 150 m plus bas que nous :

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Le Glacier de Tsanteleina :

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Pour atteindre le sommet, il faut progresser dans ce chaos de rochers instables et parfois grimper. Ici, il faut contourner ce pic par la droite. Pour trouver les passages appropriés, nous avons repéré les roches rayées par les crampons :

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Vue arrière sur la crête :

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Côté Italie, la Tsanteleina, qui culmine à 3602 m d'altitude :

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Encore un pic à dépasser :

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L'un des passages à escalader (et désescalader dans le sens de la descente) :

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Le sommet de la Pointe de la Golette :

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Plusieurs topos et la carte IGN indiquent une altitude de 3256 m dans les environs du sommet (mais ce n'est pas très clair sur la carte). D'autres sources s'approchent de l'altitude inscrite sur cette plaque. Le sommet de la Pointe de la Golette est-il donc à 3291 m d'altitude ?

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Au sud, la Tsanteleina et le Glacier de Soches, en Italie :

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Au centre, la Pointe de Calabre et, à droite, celle de Bazel, toutes deux à la frontière franco-italienne ; le Glacier de Soches couvrant une petite enclave italienne entre plusieurs sommets frontaliers :   

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Vers l'ouest, la crête qu'il va falloir redescendre. On voit bien la différence d'altitude entre les deux glaciers :

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Au nord, le Glacier de Rhêmes-Golette. A gauche, la Pointe de la Traversière, en France. En arrière plan au centre et à droite de la photo, les montagnes italiennes :

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Vers l'est, la Savoie et l'Aiguille de la Grande Sassière, à droite de la photo :

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Vues arrière, en redescendant :

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Au centre, la Granta Parei, sur le sol italien :

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A droite, le Lac de la Sassière :

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Une des nombreuses bédières qui dévalent le glacier :

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Sous la Tsanteleina :

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Vu d'ici, le pont de glace paraît encore moins rassurant :

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Descente sous le glacier :

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Le Ruisseau de la Sassière :

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Campanule du Mont-Cenis :

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Gentiane champêtre :

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Chenille du sphinx de l'euphorbe. La tête est à droite. Pour en savoir plus, cliquer ici :

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Le Lac de la Sassière et, à droite, l'Aiguille du Dôme :

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Depuis le barrage, vue sur l'Aiguille de la Grande Sassière et, à son pied, la route 4x4 par laquelle nous sommes montés, en rive droite du Ruisseau de la Sassière :

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La Tsanteleina vue du barrage :

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Ruisseau de vidange du Lac de la Sassière, à sec aujourd'hui :

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Trèfle fraise :

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Vues arrière sur le sentier-balcon de la rive gauche :

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Vue avant :

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L'Aiguille de la Grande Sassière et le Ruisseau de la Sassière :

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Petite mare devant le Lac du Saut :

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A côté des parkings, le Lac du Saut :

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Près du parking du haut, une table d'orientation permet d'identifier les sommets :

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